PLAN FRANCE

Journée vraiment tranquille aujourd'hui au taf... j'ai même demandé du travail!! c'est dire...

Alors profitons-en pour parler de ce qui compte. Je ne commencerai pas par une de ces grandes phrases dont j'ai le secret (rassurez-vous, ledit secret est bien gardé) mais tout simplement par un petit bilan:

Cela fait bientôt plus de trois ans que je parraine un enfant via Plan France, et ma foi ça m'a l'air de plutôt bien fonctionner tout ça!

Je  ne pourrais mieux présenter l'association et leurs engagements tels qu'ils sont déjà exposés sur leur site - http://www.planfrance.org/ - mais je peux témoigner de mon expérience et peut-être, qui sait, susciter des vocations de parrains! :)

J'ai choisi début 2004 de prendre en charge une partie des frais scolaires de Robert Padurka, petit Burkinabè -mais je préfère dire Burkina Fassien, je trouve ça plus drôle! ;)

Pourquoi? la question n'est finalement pas importante. Quand on s'embarrasse d'une multitude d'interrogations (du genre "mais pourquoi ça?", "et pourquoi pas plutôt ça", etc.), on n'avance pas.

Et comme disait mon ancien prof de Karaté Bernard: "L'important n'est pas pourquoi on vient aux choses, l'important est pourquoi on y reste".

Ainsi, en versant par chèque -mais cela est possible également en espèces - la petite somme de 25 € par mois, une partie est reversée pour l'éducation de Robert, et une autre à sa communauté pour les besoins sanitaires. 

Périodiquement, je reçois du Burkina Faso -encore une fois, quel nom rigolo ce pays! :) - des courriers écrits pour le moment par un parent de Robert, ainsi que des photos.

Les dernières lettres m'ont apprises que Robert et sa communauté se portent bien dans l'ensemble, et que ce dernier veut être agriculteur comme son père Dieudonné (on ne rit pas!).

Il est possible de correspondre et d'envoyer des petits présents à volonté -ainsi que des messages subliminaux comme: "Metallica est le plus grand groupe de la planète!!"

Sincèrement, 25 € ce n'est pas énorme et ça peut faire beaucoup...

C'est marrant aussi de penser que Robert dans son pays doit parfois s'asseoir, se mettre à contempler le nord, et penser à cette gentille Madame Dulac...

Eh oui!! ils se sont plantés une fois dans l'identification!! mais cessez de rire, ce n'est arrivé qu'une fois! ;)

"Un enfant, qu'est-ce donc? Un morceau d'amour égaré, un miroir, une victime, un signe du temps en marche."

Francis Bossus